Petite de Sang

Bonjour, ou bonsoir.

PUF :

Origines du PUF ?? :

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Rapide Présentation de Vous :

Musique Ecoutée :

Chansons Préférées :

Livres Préférés :

Par auteur :

Sophie Audouin Mamikonian.

Jean-Christophe Grangé.

Stephen King.

Thierry Serfaty.

Henri Lœvenbruck.

Caroline Quine.

Agatha Christie.

Mary Higgins Clark.

Markus Zusak.

Eric Boisset.

Christian Oster.

Films Préférés :

Acteurs/Réalisateurs Préférés :

Niveau du RP :

Genre de Forums RP :

Forces & Lacunes :

Exemple de RP :

Citation :: Ironie du sort, la silhouette qu’elle avait aperçue entre les brumes était Kylock.
Kylock, maniaque du rangement, n'acceptant pas une seule tâche, un seul grain de poussière, un seul objet déplacé.
Et, à ce qu'elle avait entendu dire, à ce qu'on le dérange alors qu'il nettoyait ou rangeait.
À cela, elle apparentait la netteté.
Car qu'est-ce qu'une pièce en ordre et propre si ce n’est une pièce nette ?
Une pièce poussière, aux objets éparpillés de façon négligente -cela dit, elle n'était pas maîtresse dans l’art de ranger- était floue.
C'était son point de vue, du moins.
Une journée aussi zest et un personnage aussi net...
Quoique.
Il n'était pas si perceptible. Il y avait des zones d’ombre. Mais dans chaque être il y a une part de ténèbres, de brouillard.
La quantité différait. Et le contenu. Mais rien d'autre.
En elle, il devait y en avoir, du brouillard. En grande quantité. Il suffisait de regarder un point de sa vie. Prenez, par exemple, ses parents. Eux-même étaient flous. On ne savait pas vraiment qu’ils étaient heureux d'avoir leurs enfants, on ne savait pas s’ils s'aimaient réellement. Certes, ils comblaient leurs enfants d’activités. Mais c'était en rapport avec eux. Jeunes, ils auraient voulu faire cela. Alors, ils le faisaient faire à leur descendance.
Donc, au fond, qu’étaient-ils, ces parents ? Ils semblaient vivre indifféremment, ne se souciant pas véritablement d’Azer et Aylin, d’ailleurs, ils s'absentaient souvent.
Et dans ces moments-là, les souris dansent. Ou plutôt la souris danse.
Autour du fromage.

Un coup de blues ? Non, pas vraiment.
Elle nageait juste en pleine incertitude. Ne voyant rien sans s'interroger. Accomplissant des gestes en se demandant si elle les faisait vraiment.
Aujourd’hui, en tout cas.
Loin du brouhaha des conversations...
Anne-Lise fuyait les conversations. Plus elle en était loin, mieux c’était. Moins on lui parlait, mieux elle se portait. Aussi apparaissait-elle comme une associable. Pourtant, il lui arrivait de vouloir parler. Mais elle n’allait pas le faire.
et puis, elle était sympathique, tout de même. Il suffisait juste de savoir persévérer. D'être patient.
Enfin, tout cela est contradictoire.
Parlons de façon plus claire. Il ne faudrait pas prendre l’habitude de tout rendre zest.
Anne-Lise ne va pas vers les gens. Elle n’aime pas vraiment parler. Mais cela, avec des personnes qu’elle ne connaît pas. Et comme Anne-Lise ne va vers personne, elle ne connaît personne. Enfin, presque. Car certains êtres, nommés humains, vont vers la jeune fille. À tout hasard ou volontairement. Et dans certains de ces humains, certains sont patients et persévérants au point de faire fondre la glace et dissoudre l’acide.
Mais il en restera toujours une couche. Et pour cela, on ne peut rien faire.
Kylock a été une de ses personnes, d’ailleurs. Quoique pour le moment, on peut dire la personne.
Et la jeune Plumentine n’en est pas pour autant plus chaleureuse. Enfin, si. Mais d’un autre côté, non.
Bien qu’elle apprécie la compagnie de Kylock.
Elle est spéciale, cette petite, je vous dis.

Un sourire à peine perceptible naquit sur ses lèvres avant de s’éteindre.
Son regard alla vers la droite puis revint se planter dans les yeux de Kylock.
N’oublions pas qu’elle regarde toujours son interlocuteur dans les yeux.
Tout en observant le reste.

-Non, pas vraiment un coup de blues. Juste une journée zest. Entièrement zest. Tout a été flou, incertain, indistinct. Mais j’ai en face de moi le seul élément net -ou presque- de ma journée. D’ailleurs, va savoir ce qui m’a conduit dans un endroit aussi flou, envahi par les brumes. Comme si ça ne suffisait pas.

Puis elle se tut.
Marquant une pause. Ne pas tout enchaîner.
Elle reprit, de sa voix neutre. La glace n’était pas au rendez-vous. Elle a fondu. Et ne reste qu’en surface. Comme déjà dit.
Et quand elle parle à quelqu’un qu’elle apprécie, on ne peut pas dire que cela soit quelque chose d’habituel. La glace ne vient pas se déposer aussi loin.

-Et toi ? Journée heureuse ?

Il était rare qu’elle pose la question «Tu vas bien ?» à un individu. D’ailleurs, cette phrase n’est pas vraiment correcte. Enfin, bref.
La jeune sorcière aimait bien la maison du Cinnacrow. Juste pour le corbeau. Elle adorait les corbeaux. Mais les Tarodeuses avaient choisi. Et puis, elle aimait également sa maison. Déjà, pour le nom. Dans Plumentine, il y avait «plume» -le nom lui faisait également penser à «La pimentine», mais cela, nous le tairons, d'ailleurs elle n’y a encore jamais mis les pieds.
Et puis, on la laissait tranquille. Elle n’était pas sûre qu'à Dorelly on la laisserait autant tranquille. Quoiqu’au fond, elle se faisait peut-être des idées.
Hum, si on se référait à l’histoire des trois maisons, oui, elle se faisait des idées. N’y avait-il donc pas que le directeur de Plumentine qui ne s’était pas enfermé ?
Anne-Lise aimait aussi Dorelly pour une chose : les membres de cette maison avaient un rapport avec l'art. Peinture, écriture, chant, musique ou autre. Et elle aimait écrire et jouer d’un instrument. Elle doutait que tous ses membres soient passionné par un de ces domaines. Elle-même étant Plumentine n’était pas passionnée de l'art culinaire ni de déguster des plats fructueux.
En revanche, elle aimait tout ce qui concernait le monde du policier. Notamment le policier et ses détails, fructueux si possible.
Et elle choisissait toujours des livres où c'était possible. Oui, Anne-Lise aimait les choses sanglantes. Et depuis la lecture d'un certain livre moldu, elle avait envie de voir du sang noir.
Qui disait sang noir, disait endroit sans oxygène. Et elle n'était pas sûre de pouvoir trouver un endroit sans oxygène ni de condamner une pièce afin qu’il ne reste plus que du carbonne.
Pour pouvoir voir à travers une plaie le sang noir. Elle n’était pas non plus sûre de rester en vie. Quoique. Elle regardait, et sortait. Et voilà.
Non ?
Non. Car c'était impossible, et mieux valait qu'elle ne tente pas l’expérience.
En Vampire, la demoiselle Özbozkurt ne ferait pas défaut.
Enfin, rassurez-vous, elle aime des choses plus... Normales.
Comme lire, jouer d'un instrument, écrire.

Les poupées de porcelaine.
Elle aime également les poupées de porcelaine. Mais cela ne rentre pas dans des goûts normaux. Pas avec sa façon d’aimer les poupées de porcelaine. Elles ont été sa protection.
Sa protection et son mystère. Elles le sont toujours.
Et mieux vaut ne pas essayer de toucher l’une d'elles. Ou un quelconque sort vous rendra visite.
Elle en a apporté trois, ici.
Les trois plus belles. Et dans le dortoir, on a vite appris à ne pas les toucher ou se moquer d’Ali’.
Car pour Anne-Lise, il y a des Règles. À respecter, bien entendu.
Ces règles circulent dans sa tête depuis qu'elle est enfant et qu’elle les a découvertes par hasard dans le grenier. La maison n’était pas à eux, et les propriétaires étaient également ceux des poupées de porcelaine mais la jeune fille ne s’était pas gênée pour les prendre. Et puis, si elles étaient au grenier, c'est qu’ils n’en voulaient plus, n'est-ce pas ?
Ainsi fut le début. Le début d’une descente mystérieuse. Et personne ne pouvait connaître ce secret. Personne. Quiconque essayait de comprendre était châtié. Même son frère.
Qui, finalement, l’avait laissée tranquille.

Citation :: Une personne aux cheveux blonds posa un pied sur la dernière marche.
Elle le vit bouger.
Un objet scintilla et provoqua un bruit mât.
Un cri suivit.
Et le son de gouttes résonna aux oreilles de la jeune fille.
Un éclair de folie passa dans ses yeux.

Anne-Lise sursauta quand un poing s'abattit sur sa table.
Elle releva la tête.
Devant elle, son encrier était renversé et on l'entendait goutter.
Sa plume noire était en face elle, sur une feuille de papier où quelques notes étaient inscrites.
En face d'elle, un homme la regardait. Visiblement, il était énervé.
Voire très énervé.
L'encre continuait de se verser sur le sol. Et sur son uniforme.
Elle leva son bras, et remit, de sa main droite, l'encrier debout.
Une tâche noire maculait les couleurs de la Plumentine.
Une mèche de ses cheveux avait foncé brutalement.
Le sol aussi.

-Mon cour n'est pas assez intéressant, mademoiselle Ausboskeurt ?

Encore un professeur qui avait du mal à prononcer son nom de famille.
Elle savait que corriger cela serait inutile et ne lui apporterait pas une aide dans le cas présent.
Mais elle le fit quand même.
Juste par envie. Et puis, qui sait, cet homme était peut-être un prodige, finalement ?

-Özbozkurt, monsieur.

Si donner des gifles aux élèves était autorisé, Ali n'y aurait pas échappé.
Les doigts du professeur se délièrent puis se contractèrent.
Il reprit un air neutre.

-Cinq points en moins à Plumentine, à cause de vos... Insomnies et de votre insolence, Anne-Lise. La prochaine fois, vous n'échapperez pas à une punition.

Il se retourna et continua son cour en s'assurant que l'élève indisciplinée portait toute son attention vers lui et le tableau.
Insolente... Elle n'avait pas été insolente. Elle avait juste corrigé une erreur de prononciation.
Et enlevé quelques points à Plumentine, pour la deuxième fois.
Jamais deux sans trois.
Ce n'était pas ainsi qu'elle allait se faire apprécier, cela était clair.
Mais bon, à quoi servaient vraiment les points ? Pour elle, ce n'était rien. Pour beaucoup d'autres, c'était très important.

Elle suivit le cour en silence -ce qui n'était pas pour changer de d'habitude- et écrivit avec le peu d'encre qui lui restait en se débrouillant tant bien que mal jusqu'à la fin du cour.
À la suite, une heure passa encore et elle put retourner dans son dortoir.
La jeune sorcière avait envie de sortir. Histoire de se changer les idées.
Peu à peu, elle s'habituait au climat pluvieux et l'appréciait même.
Elle ne savait pas si elle avait vraiment le droit de sortir. Mais tant pis.

Elle avait réussi à partir, droit ou pas.
Baguette à la main, elle avançait tranquillement, sans savoir où exactement.
Elle avait rêvé.
Pendant qu'elle dormait, en cour.
Un rêve dont elle était une des actrices.
Du genre la méchante dans l'histoire.
Parce qu'elle avait assommé et blessé un homme. Qu'elle traînait dans les escaliers, lui semblait-il.
Elle se rappelait surtout d'une image.
Où elle avait donné un coup de couteau dans la joue.
Endroit pas vraiment commun.
Et elle avait eu plaisir à voir le sang.
Ce rêve ne la choqua pas. Elle s'en amusa même.

A bout de vagabondages, elle se décida à aller au cimetière.
Dommage qu'elle n'avait pas emmené une de ses poupées de porcelaine.
Il faut savoir qu'Aylin aime les poupées de porcelaine.
Plus particulièrement trois. Qu'elle a nommé Elisabeth, Anne et Emily.
Elle les a d'ailleurs prises avec elle pour aller à S.W.Y.N.
Elle ferma les yeux.
Il ne pleuvait pas mais un vent froid lui giflait le visage. Les sifflements étaient des plaintes aiguës, semblant s'élever des tombes.

Sous ses pas, la poussière grise gémissait.
Ses cheveux jaune pâle, une couleur de soufre blanchi, voletaient.
Ses yeux de corbeaux observaient le lieu.
Elle s'assit sur une tombe grise.
Le vent fit tomber un vase, qui se brisa.
Elle avait la tête haute, les jambes allongées, sa cheville droite sur celle de gauche, les mains sur ses cuisses, posées l'une sur l'autre.
Ses ongles étaient peints d'une couleur noire.
Elle portait une robe blanche, aux bords en dentelles, à bretelles.
Des mitaines en dentelle blanche, brodées, revissaient ses mains, jusqu'aux poignets.
Dans ses cheveux, un serre-tête de même couleur les cernaient.
Aux pieds, elle avait des bottes noires.
Froid ? Non, Ali n'avait pas froid.
Il en fallait plus pour qu'elle ait froid.

Le sol se colora d'une fine tâche sombre.
Une tâche douloureuse.
Mais pas pour elle.
Elle avait fait exprès.
Exprès de s'enfoncer l'ongle dans son doigt jusqu'à ce qu'il y ait quelques gouttes de sang.
Ce n'était rien.
Rien d'autre qu'un cercle rouge sur un fond gris, coloriés par la main d'un enfant.

Comment avez-vous découvert le Forum ?? : Il me semble que Champi avait mis l'adresse dans sa phrase MSN et en étant curieuse, j'ai copié le lien. ^^
Qu'en pensez-vous ?? : Pour le moment, c'est un bon forum. ^-^
Quelque Chose à Rajouter ?? : Taraddicts powa ! Lapins powa ! N'ours en p'luche powa ! Citron powa ! Sang powa ! Quoi ? Hum, oui, je me tais et je cesse les "powa" qui peuvent continuer longtemps. La sortie ? Je connais, merci, mais je dois encore répondre à une question. =)
Codes :Wih by Champi ^^.

Petite de Sang Barres15

Okay, U can post =).

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